La dysmorphie corporelle

le trouble dysmorphique ou dit la dysmorphophobie est une condition dans laquelle les individus sont obsédés par des défauts perçus dans leur apparence au point que cela cause de nombreux problèmes dans leur vie. Les personnes atteintes de dysmorphophobie peuvent avoir des inquiétudes croissantes concernant n’importe quelle partie de leur corps. Les préoccupations concernent toutes les parties du corps, elles sont plus souvent orientées vers le visage et le buste pour les femmes, et les cheveux et la musculature pour les hommes.

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Amis et parents diront que ces inquiétudes sont imaginaires car il n’y a pas d’imperfections apparentes. Et si imperfections il y a, la plupart des autres personnes la considéreront comme « normale » et les inquiétudes comme déraisonnables.

Les humains sont une espèce sociale et il est normal que les autres et vous-même émettez des jugements en fonction de l’apparence et du paraître, il est tout à fait normal de vouloir maintenir son apparence dans une certaine case, pour l’acceptation et l’intégration sociale. Cependant, chez certaines personnes ces préoccupations sont si graves et intenses qu’elles sont un trouble dans leur vie quotidienne.

La dysmorphophobie se manifeste dans la majorité des cas pendant l’adolescence, elle a différent symptômes :

  • Une grande inquiétude à propos de son apparence
  • L’inquiétude que d’autres personnes remarquent et jugent vos défauts
  • Une réflexion quotidienne à propos de son corps
  • Les problèmes d’apparence interfèrent dans votre vie sociale et votre travail
  • Vérifier constamment son apparence dans les miroirs ou les éviter
  • Un besoin d’être rassurer par les autres à propos de son apparence
  • De grosses dépenses dans les cosmétiques pour ‘camoufler’ ses défauts
  • Des comparaisons constantes avec l’apparence des autres et une critique de celle-ci
  • Vous vous sentez coupables de votre apparence alors qu’elle n’est qu’un biais génétique
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Si vous vous reconnaissez dans ces affirmations, vous souffrez peut-être d’un trouble dysmorphique corporel. C’est déjà un grand pas, il y a espoir.

Il est important de noter que les troubles dysmorphiques corporels sont sous-reconnu, et que la souffrance causée par ces troubles sont sous-estimée pour plusieurs raisons :

  • Les personnes atteintes de ce trouble sont convaincues qu’elles ont vraiment de graves défauts, et non pas de simples imperfections, ou d’une perception erronée
  • Elles se sentent coupables, honteuses et gênées de ressentir ces symptômes et n’en parlent pas
  • Elles craignent d’être jugées négativement par les autres en raison de leurs symptômes.

Les personnes atteintes peuvent s’adresser à des dermatologues ou des chirurgiens plastiques pour tenter d’éliminer leurs défauts, s’exposant aux risques d’une intervention médicale.

Comment aider une personne atteinte de troubles dysmorphiques ?

Il n’est pas facile de soutenir et épauler un proche ou un ami touché par les troubles dysmorphiques. Vous avez probablement déjà entendu cette personne parler de son propre corps et chercher à être rassurer auprès des autres. Pourtant, en dépit de cette assurance, cette personne continue a être obsédé par son apparence et angoissée par les imperfections qu’elle perçoit.

Pour les aider, et un être repère pour eux, vous pouvez :

  • Essayer de voir les choses de leur point de vue et de comprendre à quel point l’imperfection perçue le rend mal vis-à-vis de son corps,
  • Essayer d’être un minimum validant pour la personne avec des paroles positives et des gestes rassurants « Merci de m’avoir fait part de ta douleur » ou encore « Je vois que c’est vraiment dur pour toi »,
  • Demander comment vous pouvez la soutenir,
  • Rester calme, quelque soit la frustration et la colère, il ne faut pas hausser le ton de votre voix, et ne pas vous énerver. Ce n’est pas de leur faute, il faut essayer d’être compréhensif,
  • Leur demander si il ou elle serait prêt(e) à consulter un professionnel de santé pour aider à gérer le stress incroyable qu’il ou elle subit (sans nécessairement mentionner qu’ils ont un trouble de personnalité).

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul, qu’il existe de l’aide et que l’on vous comprend, courage !